l’acte photographique est un acte amnésique.
L’image photographique oscille entre résurgence et disparition.
Aveugle pendant la prise, le photographe ne peut que parier sur le réel qui se dépose.
Incertitude, tension, resistance du doute, comme une mise en suspension du temps, pointant l’amorce d’une altérité trouble, d’une ailleurs chaque fois renouvelé.
La lumière montre et dissimule ce hors-champ, fantôme d’une espace réinventé…
Le reste est oublié, l’image de ce reste est encore à faire. Une nouvelle fois.
Ouverture de l’exposition au public du 17 novembre 2004 au 16 janvier 2005.