Dans les oeuvres de la série intitulée La Notte, Aki Kuroda a peint des indices que nous associons habituellement à l’immensité de la nuit. Il a ainsi composé des espaces dans lesquels les illusions de profondeur, contradictoires ou insaisissables, donnent la vertigineuse sensation de faire face à de vastes étendues, sans limites apparents.
Pour élaborer ces impressions spatiales, Aki Kuroda articule des signes que notre mémoire associe à l’idée d’étendue sans limite. En jouant sur l’automatisme de nos déductions il oriente nos perceptions. Dans l’impossibilité d’ordonner entre eux les éléments situés dans un même espace, nous éprouvons l’illusion d’infini. Parfois des agencements inédits d’indices de profondeur démultiplient les vertigineuses sensations qui s’y rattachent. Ils génèrent des impressions spatiales inconnues, qui débordent puissamment la surface plate de la toile.
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