« La ville de type européenne transmet et relate les traces de son passe tout en assimilant de force ou de gré son présent : territoire de mutations, de tensions de part la capacité que lui confèrent les hommes à assimiler chacune de ses histoires avec plus ou moins d’adresse.
De la ville dite historique, qui s’est développée à partir de fonctions administratives, religieuses et commerciales à celle, qui s’est adaptée aux besoins nouveaux de l’industrialisation, attirant de nouvelles populations venant chercher des emplois créés par les manufactures installées dans le voisinage des centres, aux actuels accroissements de la ville contemporaine qui conjugue plusieurs centres et périphéries répondant à une répartition en secteurs, industriels, résidentiels, pavillonnaires, commerciaux, services, loisirs, la ville est, par elle-même, un « espace réceptacle » dans lequel se conjuguent toutes les résonances sociales, économiques, culturelles de notre histoire et de notre présent.
Ouverture de l’exposition au public du 20 septembre au 16 novembre 2001.
