« Il y a la vie
Il y a le soleil d’automne
Il y a les hommes
Il y a les femmes
Le raisin sucré
Les arbres dorés
Les lacs d’huile et les monts tranquilles…
Et les pics enneigés.
M’expliquer sur ma démarche ?
Je doute de mes capacités dans ce domaine.
Sur ce qui me plaît, m’enchante ?
Voir ci-dessous, et etc…
Sur mes obsessions ?
Restons modestes, je n’étale pas ma vie, je ne suis pas sûr que ça intéresse quelqu’une.
Sur les tableaux que je présente à « voeux d’artistes » ?
Ils sont trop récents, laissons vivre la poésie des choses incomprises,
Laissons le ciel noir se remplir d’étoiles,
Et notre cervelle qui vogue dans les nuages roses de l’irrationnel.
RUDOLF : vous plantez une aiguille sur un bout de tapisserie, un fil blanc dans le chat de
L’aiguille, et voilà, ça vous fait un tableau. Mais au fond qu’est-ce-que ça veut dire,
c’est ridicule ?
BERTA : eh bien voyez-vous, c’est vous qui en parlez le mieux !!
Le ridicule est un sujet très intéressant qui ne m’intéresse pas.
Quoi d’autre ?
« Les 8 tableaux à vendre sont tous presque carré, soit 23,9 x 24,8 centimètres.
La pièce à 75 euros » »
Ouverture de l’exposition au public du 27 novembre 2002 au 04 janvier 2003.